rès jeune, Roland Gallina découvre la subtilité de la vibration du cuivre avec un bugle, au sein d’une fanfare composée d’enfants prodiges catapultés dans les fêtes de village.
Plusieurs années plus tard, après un parcours entre scènes de dancing et brass band, le voilà enrôlé à la musique de la 5ème Région Militaire de Lyon où il affine son phrasé jazz et forge sa résistance dans l’orchestre dirigé par Pierre Drevet.
Viennent ensuite les années Big-Band avec des orchestres professionnels français, canadiens, italiens mais surtout américains, synonymes de phrasés rigoureux et de swing endiablé où la pratique de la 1ère trompette lui permet de mener les tuttis de cuivres avec autorité.
Une parenthèse funky avec le premier groupe d’André Manoukian, Hornstuff, qui réalise la meilleure vente de disque de jazz FNAC en 1984 et des interventions dans l’orchestre Cubain d’Alfredo Rodriguez à Lyon.
Puis, sous la direction d’Ernesto Tito Puentes, il assure deux saisons explosives comme lead trumpet du Ernesto « Tito » Puentes Big Band dans le sud de la France.
Il occupe ponctuellement le pupitre de trompette dans la section de cuivres de Mambo Mania et Ghetto Blaster, sur des scènes européennes et en 1ère partie des Wailers.
Plusieurs expériences musicales au contact de musiciens brésiliens et cubains au Sporting Club de Monte-Carlo parachèvent son goût pour la musique populaire Cubaine.